Les pleurs et les cris font partie du développement naturel de l’enfant. Pourtant, il n’est pas toujours facile pour les parents de savoir s’il s’agit d’un réel besoin ou d’un caprice. Afin de mieux comprendre ces manifestations et d’y réagir de manière adaptée, nous vous proposons un éclairage sur les différentes étapes du développement émotionnel de votre enfant.
Les pleurs et les cris avant 18 mois : une expression des besoins
Avant 18 mois, un bébé ne fait pas de caprices. En effet, ses pleurs et ses cris sont son unique moyen de communication pour exprimer un besoin ou un inconfort. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces pleurs :
- Tout d’abord, la faim ou la soif, qui sont des besoins primaires nécessitant une réponse immédiate.
- Ensuite, une couche sale ou une gêne physique, qui peuvent causer une sensation d’inconfort.
- De plus, la fatigue peut être un facteur important, surtout si l’enfant a du mal à s’endormir seul.
- Par ailleurs, un besoin de réconfort ou de proximité peut amener bébé à pleurer pour attirer l’attention d’un parent.
- Enfin, une douleur ou une gêne, comme une poussée dentaire, peut également être à l’origine des pleurs.
Dans cette période, il est essentiel de répondre aux pleurs de bébé afin de le rassurer et de lui permettre de développer un sentiment de sécurité. Par ailleurs, une veilleuse douce peut contribuer à apaiser les réveils nocturnes et à créer un environnement rassurant, ce qui facilitera son endormissement.
Les pleurs et les cris après 18 mois : entre frustration et communication
Après 18 mois, l’enfant commence à tester son environnement et à exprimer ses émotions de façon plus intense. Ainsi, ses pleurs peuvent être liés à plusieurs facteurs :
- Une frustration face à une interdiction, ce qui est normal à cet âge où l’enfant apprend les limites.
- Un besoin d’autonomie grandissant, qui le pousse à vouloir faire les choses seul.
- Une difficulté à exprimer ses émotions avec des mots, ce qui peut entraîner des cris et des pleurs lorsqu’il se sent incompris.
- Une fatigue ou une faim, qui peuvent accentuer ses réactions émotionnelles.
À cet âge, il ne s’agit pas forcément de caprices, mais plutôt d’un apprentissage progressif de la gestion des émotions. C’est pourquoi il est important de poser des limites claires tout en accompagnant l’enfant avec bienveillance.
Comprendre les besoins de votre enfant
Avant de conclure qu’un enfant fait un caprice, il est crucial d’identifier la raison sous-jacente de son comportement. Pour cela, posez-vous les questions suivantes :
- Tout d’abord, a-t-il un besoin physiologique non satisfait (sommeil, faim, inconfort) ?
- Ensuite, a-t-il besoin d’attention ou de réassurance ?
- Par ailleurs, est-il fatigué ou trop stimulé ?
- Enfin, est-il frustré de ne pas réussir quelque chose ?
En prenant le temps de répondre à ces questions, vous pourrez mieux adapter votre réaction et éviter de considérer systématiquement ses pleurs comme des caprices.
Exemples de situations pouvant mener à une crise et façons d’y réagir
1. Bébé pleure au coucher
➡️ Réaction : Établissez un rituel apaisant avec une veilleuse douce et rassurante, une berceuse et un câlin. Cela l’aidera à associer le moment du coucher à une sensation de sécurité.
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2. Votre enfant crie parce qu’il ne veut pas s’habiller
➡️ Réaction : Proposez-lui un choix limité (« Tu préfères ce pantalon bleu ou ce pantalon gris ? ») afin de lui donner un sentiment de contrôle et de l’impliquer dans le processus.
3. Une colère au supermarché
➡️ Réaction : Restez calme, verbalisez son émotion (« Je vois que tu es frustré ») et détournez son attention sur autre chose, comme une tâche simple qu’il peut accomplir.
4. Il pleure parce qu’il ne peut pas avoir un jouet immédiatement
➡️ Réaction : Apprenez-lui à patienter en lui expliquant simplement pourquoi il doit attendre, tout en lui proposant une alternative pour le détourner de sa frustration.
À retenir
- Avant 18 mois, un bébé ne fait pas de caprices, il exprime uniquement ses besoins.
- Après 18 mois, il apprend progressivement à gérer ses émotions et ses frustrations.
- Il est essentiel d’identifier la cause des pleurs avant de réagir.
- Une approche bienveillante, associée à des repères clairs, aide à calmer les crises.
- Une veilleuse peut être un excellent allié pour apaiser les peurs nocturnes et instaurer un rituel rassurant.
En comprenant mieux les pleurs et les cris de votre enfant, vous pourrez répondre à ses besoins avec douceur et fermeté, tout en l’aidant à grandir sereinement.
